Hier à l’espace Latrille event a eu lieu la NISA PRO, une journée de rencontre organisée par la CAPACI et la NISA pour le bonheur des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel.
Lors de cette journée, beaucoup de choses ont été dites entre les panélistes et les intervenants.
Madame Diomandé Fall, directrice de l’Office Nationale du cinéma de Côte d’Ivoire (ONAC-CI) en prenant la parole, a indiqué que le ministère de la culture sera toujours aux côtés des professionnels du cinéma.
Selon ses statistiques, 31 projets de 1 milliard 200 millions de Franc CFA auraient bénéficié de financement du FONSIC. Le CLAP-ACP aurait produit 18 séries, documentaires et films.
« L’écosystème est déjà favorable et nous avons de nouvelles salles de cinéma qui vont bientôt voir le jour en Côte d’Ivoire. »
Madame Diomandé a fait un plaidoyer auprès des directions régionales afin qu’ils mettent en place des fonds pour aider à mettre en valeur nos espaces culturel et touristique à travers le cinéma.
« Au niveau des films, il y a la diplomatie culturelle. Avec ma famille, la Côte d’Ivoire a beaucoup été enviée et le langage ivoirien a pris un peu le dessus. Nous avons impacté beaucoup de pays au niveau de la sous-région. Si nous signons beaucoup de conventions c’est pour faciliter les coproductions et collaboration entre les professionnels Ivoiriens et ces pays là. »
Concernant le budget du ministère, il y a eu une promesse de 21 milliards de Franc CFA. Les acteurs du cinéma et de l’audiovisuel ont été reçus par le Premier ministre et des promesses ont été faites. Nous attendons encore. Des projets sont soutenus par le ministère de la communication et tous ses films concours à vendre la Côte d’Ivoire et la marque pays.
À travers le cinéma les gens découvrent et c’est à travers les films que nous allons faire rayonner le pays. Si vous avez des besoins, nous pouvons intervenir pour vous et les accords internationaux peuvent vous aider à développer votre réseau.
Au niveau des impôts, il y a un abattement fiscal. Au FONSIC par exemple, quand vous recevez du financement, vous ne payez pas de taxe. Nous avons pris des mesures incitatives pour permettre qu’il y ait beaucoup plus de films.
Il y a aussi des appels à projets deux fois l’année, publiés sur les sites du Ministère de la culture, du FONSIC, de l’ONAC-CI et de CLAP-ACP.