Après le décès des parents, j’ai eu un tuteur scénariste et pasteur Monsieur Simon Pierre n’djock. Il faisait des films Chrétien et des reportages. Tout ceci me motivait à apprendre le métier de l’image. Mais c’est seulement après la crise post-électorale de 2011 que tout s’est concrétisé. Je fais donc mes premiers pas en vidéo et montage avec monsieur Coulibaly Chigata.
Je ne suis donc jamais allée dans une école pour me faire former. J’ai tout appris sur le tas avec plusieurs cadreurs et réalisateurs des gens expérimentés qui n’ont pas forcément eux aussi été dans une école d’audiovisuel.
les rapports sont souvent bons et mauvais dans la mesure où y a une question du genre qui intervient. D’autres me respectent par ce qu’ils me voient à leur niveau, pour d’autres c’est difficile car ils ne peuvent accepter qu’une femme soit à leur poste.
Ce qu’il faut à une femme pour exceller dans ce domaine, c’est LE COURAGE ET LA DÉTERMINATION. Accepter d’être frustré, mais resté toujours debout car nous avons un grand défi à relever.
Mais aujourd’hui, je suis fière d’avoir eu la chance d’apprendre et d’avoir travaillé sur plusieurs projets et productions et avec de grosses boîtes. Aujourd’hui je cadre et je fais la réalisation TV. Là, je viens de finir un formation en CHEF OPERATEUR ET DIRECTRICE PHOTO ou j’ai été certifiée ce 25 mars avec le programme de formation DU CRÉATIVE LAB Pour conclure, je veux que l’État finance les projets et idées des femmes. Qu’ils acceptent de nous mettre à l’épreuve en nous tenant la main. Ils ne seront pas déçus car l’audiovisuel joue un très grand rôle dans le développement d’un pays et les femmes veulent y participer.